J’ai testé : la visite du Port-Musée de Douarnenez avec mes grands-parents…

Lors de la dernière visite de nos grands-parents on les a emmené au Port-Musée de Douarnenez. On avait déjà visité, nous les kidi-reporters, on nous la fait pas, mais cette fois, l’espace à flot était ouvert, et ça, on était aussi curieux qu’eux de le découvrir !

Le Port-Musée et son espace expo à découvrir tout au long de l'année

Au Port-Musée, il y a deux espaces : à quai, c’est-à-dire sur la terre ferme, dans un immense espace qui abrite plein de sorte de bateaux différents, des bateaux d’autrefois, d’aujourd’hui, des pirogues, et même la cabine de pilotage d’un chalutier dans laquelle on peut monter, on s’y croit vraiment ! Il y a aussi des miniatures, des reconstitutions de bords de mer, on pourrais passer des heures à les regarder, il y a plein de petits détails… On voudrait bien jouer avec comme avec nos Barbies et nos playmos, mais ils sont dans des vitrines, alors on ne peut pas… Par contre on peut rentrer dans une boîte de sardines géante, mais heureusement il n’y a pas d’huile, ben oui, sinon on glisserait partout !... Remarque, ça pourrait être marrant, on va leur en parler.

C’est aussi là qu’on peut voir de superbes expos temporaires, c’est-à-dire les expositions sur des thèmes qui changent chaque année… et les thèmes proposés par le Port-Musée sont top !

On peut vous dire qu’autour des bateaux et de la mer, l'équipe du port-Musée n’a pas fini de trouver des idées d’expos et des super animations pour découvrir les savoir-faire des marins et apprendre à faire des noeuds ou à godiller ! Du coup c’est super, parce qu’on peut venir plein de fois, on découvrira à chaque fois des choses différentes !

Bon, on pourrait y passer des heures, mais ça c’est pour l’intérieur.

L'espace bateaux à flot est ouvert dès le retour des beaux jours !

Dehors, quand il fait beau, ouvre également l’espace à flot. Mais oui, à flot, comme dans « matelot navigue sur les flots », sur la mer quoi ! Et c’est là qu’on a emmené Papou et Babou (ben quoi, je suis sûre que vous aussi vous avez des petits surnoms mignons pour vos grands-parents ?). Ca veut dire qu’on peut monter pour de vrai sur des bateaux qui ont réellement navigué !

On a eu peur d’avoir le mal de mer, heureusement ils sont bien arrimés (ça veut dire attachés), alors ça ne bouge pas trop.

D’abord, il y a le Roi Gradlon : c’est un baliseur de Lorient, ça ne veut pas dire qu’il avait peur (ha ha) mais que son travail c’était d’entretenir les phares et les balises, vous savez, les grosses bouées fixées en mer qui servent de panneaux de signalisation aux marins ! Ben oui, il faut bien que quelqu’un s’en occupe ! Le plus fou dans ce bateau, en plus d’imaginer la vie de tous les gars (c’est vrai qu’il n’y avait pas trop de filles) qui vivaient là pendant des semaines, c’est la salle des machines : elle est ENORME !! Dans tous les sens il y a des tuyaux, des pistons, des boutons, des leviers, des échelles… Fallait être futé pour ne pas se tromper !

On a aussi visité l’Anna-Rosa, un caboteur norvégien : celui-là est super beau, tout en bois. Babou n’arrêtait pas de dire qu’elle se serait bien vue dans les Cyclades en train de bronzer sur le pont ! Papou nous a dit qu’il avait été tout rénové il n’y a pas très longtemps grâce au Port-Musée (en fait Papou lit les explications à notre place, et après il nous raconte, c’est plus intéressant !). Même s’il est norvégien, il venait vendre des marchandises à Douarnenez, alors il connaît bien le coin !

Il y a aussi le Filmiou, un bateau de servitude, un peu comme Robert, l’homme à tout faire de l’école : sauf que le Filmiou, lui c’était pour le port de Douarnenez. Pour remorquer un gros bateau dans le port, c’était pour lui ! Dès qu’il y avait un truc qui débloquait, hop c’était pour lui ! J’imagine qu’il fallait être bricoleur ! C’est comme une grosse barque plate, blanche, un peu vieille mais quand on s’assoit et qu’on ferme les yeux, on se sent comme protégé…

On pourrait aussi vous parler du Dieu Protège, une gabare qui transportait du sable, du Saint Denys, un remorqueur à vapeur, du Notre Dame de Rocamadour, un langoustier mauritanien… Mais si on vous dit tout, vous n’aurez même plus besoin d’aller les visiter ! Alors que vraiment, ça vaut le détour : on a grimpé sur de toutes petites échelles en fer, on a fait semblant d’être commandants, on s’est étonnés de l’étroitesse des lits, on a imaginé les plats qui se préparaient dans les cuisines, on a respiré fort, très fort, l’air de la mer…

On était vraiment fiers de montrer ça à nos grands-parents, et encore plus fiers de comprendre que tout ça, toute cette histoire de la mer, ça fait partie de nous, de notre histoire de petits finistériens : ben oui, ça a ses avantages de vivre au bout du monde !!