Les kidi-reporters ont testé l’atelier "plantes à bonbons" à l’Abbaye de Daoulas

Mis à jour le 04/11/2024
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Les kidi-reporters ont testé l’atelier "plantes à bonbons" à l’Abbaye de Daoulas
Introduction

Roses, verts, jaunes ou bleus, acidulés, fondants, gélifiés, pétillants, qui collent aux dents… Les enfants les mâchent, les croquent ou les sucent et jamais ne s’en lassent ! Les kidi-reporters ont eu l’énorme chance d’être invités à l’Abbaye de Daoulas pour apprendre à confectionner des bonbons à partir de fleurs et de plantes récoltées dans les jardins.

Reportage réalisé  par Laëtitia Scuiller pour Kidiklik Finistère.
Crédit photos © Laëtitia Scuiller Kidiklik 29-56

Paragraphes

Préparation, découverte des plantes dans les jardin et dégustation !

Description

Pour participer à cette visite-atelier, il est impératif d'être gourmand de nature ! Accompagnés d’un parent, les chefs en herbe sont accueillis dans le laboratoire de cuisine par Léa, médiatrice de l'abbaye de Daoulas, qui s'assure de notre motivation avant de nous expliquer le déroulé de cette visite-atelier alléchante.

Après une présentation historique des bonbons et de leur origine, chaque équipe concocte sa friandise à l'aide d'une recette, des ingrédients et du matériel de cuisine nécessaires à sa réalisation. Pendant le temps de refroidissement, Léa nous invite à déambuler dans les jardins de l'abbaye, les sens en éveil, à la recherche de plantes et fleurs entrant dans la composition des bonbons. Puis retour au labo, pour déguster nos friandises !! Quel programme !

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Tour d'horizon des bonbons

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Léa nous immerge sans plus attendre dans l’univers des bonbons… Par quel miracle sont apparus ces fameux bonbons ? S'ils ne poussent pas sur un arbre, leur origine vient néanmoins d'un roseau...

Tout commence il y a 600 ans avant notre ère, avec le "roseau qui donne du miel sans le secours des abeilles", découvert par les Perses...

Un médicament gourmandise

En Europe, le sucre est apparu au 12ème siècle avec la canne à sucre rapportée d’Orient par les Croisés. Comme les épices, le sucre est un produit très cher et luxueux réservé seulement aux rois et seigneurs. Il sert à confire les fruits qui seraient ainsi plus digestes. De même, la pâte de coing procure l’émoi des papilles gustatives du très renommé Pantagruel de Rabelais dans son célèbre ouvrage en 1532. Au XVIIe siècle, on le consomme au début d’un repas parce qu’il favorise la digestion. Il aide alors même les femmes enceintes à faire de beaux enfants ! À la cour de Louis XIV, le sucre d’orge fait fureur pour soigner les mots de gorge.

D'où vient ce drôle de nom ??

Au tout début, les bonbons étaient donc considérés comme un médicament enrobé de sucre pour faire passer la pilule auprès des enfants afin de calmer les toux. Le mot provient du langage de l’enfant qui répète que c’est « bon » « bon », donc pas de "m" avant le b, c'est l'exception qui confirme la règle...!

C’est finalement la betterave à sucre qui permettra au 19e siècle de répandre l’usage des confiseries et du sucre à toute la population. Après la deuxième guerre mondiale, c’est l’aire du bonbon industriel : formes nouvelles, couleurs variées, goûts étonnants, textures surprenantes. À nous les Croco, fraises Tagada et Dragibus…

Et en Bretagne, quel est le bonbon le plus prisé des enfants ?? Le caramel au beurre salé bien sûr !!

Les p'tits chefs mettent la main à la pâte !

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Bonbons gélifiés à l'hibicus ou à la menthe et sucettes à la rose ou à la violette

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Chaque équipe ou plutôt chaque brigade (!) découvre sa recette et passe à la pratique ! Équipés d'un tablier, les enfants apprennent à se servir des cuillères-mesures pour respecter le bon dosage des différents ingrédients, puis vient le moment tant apprécié du mélange et celui plus délicat de la cuisson. On se concentre, la cuisine est un vrai travail d'équipe !! Les tâches sont réparties afin d'être le plus efficace possible car la cuisson des bonbons c'est pas de la tarte ! L'un gère le chronomètre tandis que l'autre verse les ingrédients dans la casserole et que le troisième mélange à l'aide f'un fouet en faisant bien attention de ne pas se brûler. Dans l'empressement, on se mélange un peu les pinceaux et on rigole bien sûr. Flûte ! Le feu était trop vif mais le cuisinier pas assez, résultat : le sirop a trop coagulé... On se retrouve avec une sorte de caramel durcit...

C'est en faisant des bêtises qu'on apprend, non ?!

On réchauffe le tout pour faire fondre à nouveau le mélange et on fouette jusqu'à obtenir un liquide homogène. Vite, on prépare les bâtonnets en bois sur un papier sulfurisé et on y ajoute notre préparation avec précaution en formant des ronds, ovales ou des fleurs imaginaires... À présent, il faut laisser refroidir nos futures sucettes dans un endroit bien sec avant d'en découvrir le résultat. Suspense !! En attendant, Léa nous propose de faire un tour dans le superbe jardin de l'Abbaye de Daoulas. Un bol d'air est bienvenu après ces expérimentations !

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Visite des jardins à la découverte des plantes à bonbon

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" Menthe, violettes, coquelicot, rose, guimauve… Très souvent utilisées en premier lieu pour leurs propriétés médicinales, les plantes entreront par la suite dans la confection de bonbons " nous explique notre médiatrice en nous faisant sentir et goûter tour à tour les plantes et fleurs du  jardin. Nos sens olfactif et gustatif en éveil, nous tentons de les identifier.

" Notre patrimoine culinaire est riche de friandises réputées dont les parents doivent avoir quelques souvenirs de leurs enfance... " Les mamans et papas présents évoquent des noms exotiques, fleuris et parfois rigolos comme les bêtises de Cambrai, la bergamote de Nancy, les anis de Flavigny, les pastilles au coquelicot de Nemours, les berlingots, les calissons d’Aix, les sucres d’orge et les pastilles de Vichy.

" À votre avis, combien de kilos de bonbons consommons-nous par an ? Les Français en dévorent près de 3,3 kg ! " Plus ils sont colorés et farfelus, plus les enfants les adorent mais plus ils contiennent de gélatines d’origine animale, d’acides citriques et de colorants chimiques…

Les smarties bleues colorés avec de la spiruline et les fraises tagada avec de la cochenille

" Quel dommage ! Nos jardins regorgent pourtant d’arômes, d'épices et de colorants naturels comme la menthe, réglisse, betterave, violette, coquelicot, racine de guimauve, lavande, chou, basilic, cannelle, clou de girofle, gingembre... Vous en connaissez d'autres ? " La spiruline est aussi très utilisée, il s'agit d'une cyanobactérie qui est à l'origine de la couleur bleue des smarties bleus... 

La cochenille est bien connue comme colorant rouge et provient principalement du Mexique. Il s'agit un colorant d’origine naturelle animale qui est obtenu en broyant le corps séché de la femelle d’un insecte appelé cochenille qui produit un acide carminatif rouge pour se défendre de ses prédateurs...

Léa nous fait tester un fruit asiatique très utilisé dans la composition des bonsons : le tamarinier qui aurait des vertus laxatives. En Asie, les enfants raffolent de son goût très acide et sucré. Étonnant aussi le pain de singe, le fruit du baobab consommé comme bonbon en Afrique qui contient 2,5 fois plus de vitamine C que l'orange et 2 fois plus de calcium que le lait animal.

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Les kidi-reporters ont aimé :

  • Déguster leurs propres sucettes cuisinées avec leurs mains et même si certaines sont un peu trop molles ou trop crystalisée ou avec de looongs fils qui collent, c'est une super expérience de pouvoir cuisiner ses bonbons avec les formes artistiques qu'on veut ! Bon heureusement que les parents sont là pour assurer la cuisson...
  • Ramener les recettes à la maison pour faire la surprise aux copains lors d'un prochain goûter d'anniversaire
  • Découvrir les plantes dans le beau jardin de l'Abbaye de Daoulas et y goûter des fleurs !
  • Apprendre l'histoire des bonbons et découvrir les noms bizarres des friandises de nos parents
  • Réaliser une bonne chose : les bonbons conçus avec des arômes naturels sont aussi bons que ceux fabriqués avec les produits chimiques et sont surtout bien meilleurs pour la santé ! À nous de faire preuve d'imagination si on veut des formes et des couleurs originales.
  • Cuisiner des bonbons en "brigade" c'est une expérience amusante à faire avec les parents.

 

INFOS PRATIQUES

Visite-atelier en famille dès 6 ans

PENSEZ À RÉSERVER AU PLUS VITE CAR L'ANIMATION RENCONTRE UN VIF SUCCÈS !

Durée : 1h30

Prix : Tarif d'entrée + 1€/pers‎

Réservation conseillée‎

Contact [email protected] // 02 98 25 84 39

Retrouver ici toutes les animations famille proposées à l'Abbaye de Daoulas

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